S'évader.
Ca revient comme un leit motiv, ça ne lâche plus, parce que t'as beau faire
t'as beau faire t'es coincée
Il y a un an mon mal en patience
espoir de revenir,
d'investir Paris - la belle affaire
et voilà
coincée dans les rames souterraines, adieu goëlands criards aux heures crépusculaires
ça revient comme un leit motiv absurde
les plus vives images
infiltrées
celles des premiers jours dans la première I.
j'en aurai pleuré dans le 67
- croisé un regard au moment de descendre
des boucles brunes rêveuses
où amarrer les peines perdues
c'est furtivement une peau dévoilée
il y a cet hôtel Place d'Italie
ce serait ici que -
et pourtant on reconstruit, on se figure une vie à rebours
figée
il y a deux ans là-bas toute ma vie a basculé, cinq ans d'amour sont morts et j'ai tenu le coup
j'avais pleuré l'été sur les bords de la Seine
Oui mais je suis rentrée
je suis rentrée dans une ville inconnue
que j'ai aimé soudain pour un parfum enivrant sur la peau d'un homme
que non loin d'ici je tarde à revoir
- et ce n'est déjà plus lui que j'aime -
Faux départ
Nouveau voyage
J'ai plus grand chose entre les mains
tout à construire oui
Et mille montagnes à explorer
parmi elles il y a une colline verdoyante
où croît un amour incroyable
à un jet de train
j'ai quitté I. mais c'est comme un amour qui part en fumée
même si je savais que ça n'allait pas durer
jeu d'illusions
on quitte une ville par amour et on perd tout le reste
c'est idiot comme une tragédie
j'ai revêtu les habits neufs de la nouvelle vie
elle me sied
apparemment
alors pourquoi ?
pourquoi
j'ai les boules comme ça
mercredi 26 septembre 2007
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