jeudi 21 février 2008

Cette nuit-là
volée aux routes

imprévue

on l'a passée

on l'a passée

avant de dormir en mode deux corps dans un lit
(imprévu)

on l'a passé à se faire l'amour de loin
en se regardant pour

pour se rencontrer

"depuis le temps que tu fais l'amour avec quelqu'un que tu connais à peine"

puisque ce n'était pas le moment mais que tu étais là

je t'ai VU

je t'ai vu mon amour mon fantasme prendre corps sans préavis

j'ai vu ce garçon que j'avais pris l'habitude de goûter de près

c'était une nuit volée : chaque seconde comptée, chaque seconde offerte
- chaque baiser savouré dans l'infime roulis des lèvres -

ceci dans la plus pure légèreté
qui convient aux moments de passage

(et dans les vapes de rhume)

samedi 16 février 2008

J'y repense.
Mais pas vraiment le temps de digérer, déjà que voler une heure d'un jour pour danser c'est. C'est pas évident. Alors écrire...!

Et puis chaque jour tant.
Il faudrait déjà que je puisse contempler ces salves d'événements émotifs à bout de bras.
Qu'il y ait cet homme de mes premières amours qui squatte dans le salon, perdu mais moins qu'alors, en suspension entre deux vies, celle du sud et celle d'ici,
...

Qu'il y ait des sommeils licencieux où les rêves sont teintés d'étranges fantasmes de tous jeunes hommes et de vieux séducteurs.

Qu'il y ait la première petite dans cette famille prompte aux cancans comme toutes (toutes ?!) les familles - épuisée pour elle, la toute petite dormant au beau milieu des fées plus ou moins
bien intentionnées du monde futile où elle s'amène. Enfin : plus ou moins à l'aise dans ce monde, les fées elles-même, je devrais dire.

Notre porte où toquent les plus ou moins potes parce qu'on y est bien dans ce havre. Depuis quand on n'a pas été seules ?

Alors moi-même : de passage
une rame sur des rails
qui se croisent

un écheveau