Le texte, c'est pas quelque chose qui me vient facilement il énonce dans le micro
Toi mec t'es hyper sexy, l'intelligence ça illumine, t'es tout jeune, t'as l'air complètement barré avec tes pieds nus, ta bière à 15h00, lunettes et cheveux en vrac
et c'est exactement ce qui me plaît
barré avec un égo démesuré
... oui, aujourd'hui, on est la génération du nomadisme, fini l'époque de la vie toute tracée...
pas désagréable d'avoir un peu de bouteille
comme ça l'air de pas y toucher je confirme : ah oui et puis le nomadisme aujourd'hui c'est confortable, les réseaux, les voies rapides, hein
je l'ai mouché, il apprécie discrètement
il rebondit
réjouie de voir que ah, l'énergie, ça anime encore
des jeunes mecs brillants qui vont monter un espace à Berlin
indépendant
créatif
je suis contente je leur dis
et je suis contente aussi
de pas être la dupe de l'excitation
de rester d'apparence sage, convenue
être moi-même c'est ça
tranquille
sagace
surprenante
pas en faire des tonnes
et surtout se contenter
de parler
ce sont de beaux moments
prometteurs
pendant ce temps
j'irai construire ailleurs
(ici)
mardi 29 juin 2010
samedi 5 juin 2010
mercredi 2 juin 2010
Les copains
ça va je reviens
complètement claquée par ce mistral de ouf
ou alors par les agencements intérieurs en restructuration
je me traîne
je ne suis plus que l'ombre de mon masque
qui va pas tarder à tomber en poussière
on rigole on rigole
et les fuyards si je ne m'en offusque guère
que peu de temps
je sens que je n'en fais plus tant de cas
je déjoue la part de moi-même qui croyais n'en être pas à la hauteur
(ma défaillance chronique)
je leur jette mes paillettes du regard et de la verve
je comprends à nouveau que leur mutisme dissimule leur émoi
ou leur inaptitude
rien à voir avec moi
puis
d'un coup je renoue
avec mon vieux complice que j'ai naguère pris part à décoincer :
le premier amoureux
on se charrie en ligne affectueusement
j'attends son écho sur les mots inventés pour le premier épicier
de notre première année à l'étranger
là il veut ramener son amoureuse étrangère en France
inverser la tendance
moi j'ai pas encore fini fini mon chemin
du retour depuis le creux de la vague
mais bientôt replonger
pas tout anticiper
pas tout résoudre
ce serait pure fiction
renoncer à comprendre
et reprendre confiance
juste saisir que je
n'ai pas commis d'impairs
sauf à mon propre égard
...sauf à mon propre égard...
ça va je reviens
complètement claquée par ce mistral de ouf
ou alors par les agencements intérieurs en restructuration
je me traîne
je ne suis plus que l'ombre de mon masque
qui va pas tarder à tomber en poussière
on rigole on rigole
et les fuyards si je ne m'en offusque guère
que peu de temps
je sens que je n'en fais plus tant de cas
je déjoue la part de moi-même qui croyais n'en être pas à la hauteur
(ma défaillance chronique)
je leur jette mes paillettes du regard et de la verve
je comprends à nouveau que leur mutisme dissimule leur émoi
ou leur inaptitude
rien à voir avec moi
puis
d'un coup je renoue
avec mon vieux complice que j'ai naguère pris part à décoincer :
le premier amoureux
on se charrie en ligne affectueusement
j'attends son écho sur les mots inventés pour le premier épicier
de notre première année à l'étranger
là il veut ramener son amoureuse étrangère en France
inverser la tendance
moi j'ai pas encore fini fini mon chemin
du retour depuis le creux de la vague
mais bientôt replonger
pas tout anticiper
pas tout résoudre
ce serait pure fiction
renoncer à comprendre
et reprendre confiance
juste saisir que je
n'ai pas commis d'impairs
sauf à mon propre égard
...sauf à mon propre égard...
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