jeudi 11 août 2011

Comme un mec

Ainsi que je crois vivre, brièvement ces quelques jours

Parce que je vois personne

et j'ai même pas envie

et le contraire d'hyperactive pour une fois

juste rien

dormir

lire le journal en terrasse

- peut-être la transition qui se digère, trois ans d'amertume, les trucs qu'on a fait resurgir sur un chemin douanier avec la sœur d'élection qui tout ce temps-là s'est planquée, comme si c'était légitime, comme si c'était avouable, comme si c'était autre chose qu'une faiblesse de l'âme -

- peut-être la rentrée qui se prépare -

the right time at the right place, on me dit

ça reste un peu abstrait

j'ai beau annoncer les trucs en ligne, le docu le roman, tout ça

j'arrive pas non plus à préparer les trucs du vrai boulot

le trac et la paresse

pas sûre d'y arriver, genre un peu l'imposture

mais bon je sais aussi que tout ça se bricole

sur le terrain

pour l'instant c'est le suspens

d'aucuns ont prétendu que paris l'été c'est le pied

mais franchement y a rien

ett, intacte, grossissante, une foule à tomber dans les pommes ou à tuer tout le monde
au goulot de la 4 à gare du nord

peut-être pour ça
pas bouger

se limiter à quelques mètres carré

c'est bizarre quand même

ou alors c'est un laps de repos
après tout ce temps à courir avec l'impression du sur place

mais qu'à cela ne tienne
il faut repeindre ces murs
et balancer une lecture

bon voilà

y a des affaires en cours

on va pas s'inquiéter d'être tranquille non plus