Conclusions :
1/ ils finissent tous par se repointer, même des années après (quand c'est sans danger), tous.
2/ Pour le goût de reviens-y, aucun scrupule : toutes les techniques sont bonnes. Générosité zéro.
3/ oui mais... les no-life, c'est vraiment pas sexy
4/ conclu des conclus : tel est le deal, une dose d'immoralité, une dose de tendresse, ne pas se brader, ni ses principes non plus ; et les mains dans le cambouis.
Idem pour le contraire, briguer l'aplomb et l'intelligence contre la distance.
(Toujours un truc de la mesure qu'on ajuste.)
Le chevalier de province appelait ça ma réactivité.
Je postule que c'est plus fort que l'inertie.
Donc je m'annonce gagnante de la guerre froide avec le vieux loup, puisque je ne guerroie pas.
jeudi 14 juillet 2011
Parmi les manières de célébrer la fêt. nat.
franchement, celle-là je ne l'imaginais pas
en pétard pour commencer à cause du vieux loup qui pour la troisième fois de la semaine
me tient loin de sa tanière et de sa meute
que je vive ici n'y change rien
il m'évite et divise les amis
putain l'ambiance
j'opte pour l'option montmartroise
tant pis pour l'ancien amant revenu des îles
tant d'années ont passé
une de plus ou de moins
il choisit son clan
froideur et champagne et bons mots avec l'autre bout de la bande à la butte
bousculades et fatigue
à deux heures c'est plié
13 juillet validé
quand au milieu de la nuit
appel alcoolisé
c'est l'ex des îles
il débarque
pas le temps de bien capter que déjà je fais le café
bien sûr
c'est qu'il n'a pas où dormir
bien sûr
c'est qu'il avait sincèrement envie de me voir
et bien sûr
qu'une petite célib
(et les ex c'est sexy)
dans la semaine de break conjugal + 2 rejetons
ça fait envie
alors franchement je ne sais pas comment
on parle une heure café bière clope
je ne vais pas le foutre dehors
j'arrive à croire que juste dormir c'est possible
bien sûr
on dort pas
mais je résiste
au cœur qui bat
à l'appel du ventre
parce que je connais trop les revers
amers
parce que la partie serait trop facile, mec
au bout de cinq ans
je t'aime bien mais je n'ai pas oublié
et parce que les triangulations de merde
bof
on parle
on rit
il se blottit
ah le monde étrange des hommes
on dort
bien sûr
le corps profite de la somnolence
à un moment c'est trop tard
fantasme et fatigue et la chair
et puis le plastique résout toutes les contradictions
coupe
tes velléités
alors le jour est suffisamment installé pour que
ce soit l'heure des croissants
apparition sitôt repartie qu'infiltrée
visite nocturne
je ne m'en veux pas de ma tolérance
excessive
c'est comme une parenthèse
et puis
alors que depuis longtemps entre toi et moi pourtant
tout est résolu
cette nuit j'ai repris la main
sur toi, romantique pervers qui prétends
que c'était une question d'instants
et que ç'aurait pu être moi
c'est flatteur
mais je ne regrette pas
et total respect pour celle qui s'est affirmée face à toi
dans la foulée dans deux heures
un verre entre inconnus
disons que pour une fois l'adaptation
a des allures de fusée
franchement, celle-là je ne l'imaginais pas
en pétard pour commencer à cause du vieux loup qui pour la troisième fois de la semaine
me tient loin de sa tanière et de sa meute
que je vive ici n'y change rien
il m'évite et divise les amis
putain l'ambiance
j'opte pour l'option montmartroise
tant pis pour l'ancien amant revenu des îles
tant d'années ont passé
une de plus ou de moins
il choisit son clan
froideur et champagne et bons mots avec l'autre bout de la bande à la butte
bousculades et fatigue
à deux heures c'est plié
13 juillet validé
quand au milieu de la nuit
appel alcoolisé
c'est l'ex des îles
il débarque
pas le temps de bien capter que déjà je fais le café
bien sûr
c'est qu'il n'a pas où dormir
bien sûr
c'est qu'il avait sincèrement envie de me voir
et bien sûr
qu'une petite célib
(et les ex c'est sexy)
dans la semaine de break conjugal + 2 rejetons
ça fait envie
alors franchement je ne sais pas comment
on parle une heure café bière clope
je ne vais pas le foutre dehors
j'arrive à croire que juste dormir c'est possible
bien sûr
on dort pas
mais je résiste
au cœur qui bat
à l'appel du ventre
parce que je connais trop les revers
amers
parce que la partie serait trop facile, mec
au bout de cinq ans
je t'aime bien mais je n'ai pas oublié
et parce que les triangulations de merde
bof
on parle
on rit
il se blottit
ah le monde étrange des hommes
on dort
bien sûr
le corps profite de la somnolence
à un moment c'est trop tard
fantasme et fatigue et la chair
et puis le plastique résout toutes les contradictions
coupe
tes velléités
alors le jour est suffisamment installé pour que
ce soit l'heure des croissants
apparition sitôt repartie qu'infiltrée
visite nocturne
je ne m'en veux pas de ma tolérance
excessive
c'est comme une parenthèse
et puis
alors que depuis longtemps entre toi et moi pourtant
tout est résolu
cette nuit j'ai repris la main
sur toi, romantique pervers qui prétends
que c'était une question d'instants
et que ç'aurait pu être moi
c'est flatteur
mais je ne regrette pas
et total respect pour celle qui s'est affirmée face à toi
dans la foulée dans deux heures
un verre entre inconnus
disons que pour une fois l'adaptation
a des allures de fusée
dimanche 3 juillet 2011
Ils sont partis
pas si tard
soixante-quinze zéro dix-huit
voilà
c'est simple
I'm back
comme si j'avais toujours habité là
ma sœur d'élection
énonce à haute voix
:
ce sera plus simple
pas besoin de déplier le canap'
toi là-bas ça aura été
comme des vacances
c'est l'évidence
Je suis là
j'avais juste besoin de mûrir
ici chez moi
chez moi
- pour de bon
j'ai pas encore réalisé
mais ces murs sont les miens
(-25 ans)
pourtant au moment de signer
déjà prête à me barrer
puis coup de blues au bord de la Seine
comme le champ des possibles soudain restreint
à cette vie urbaine trépidante
vite je rentre et j'oublie
lendemain j'arrête pas
trois jours à peine
déjà s'éloignent
les immenses plages de vacuité
de l'inertie du sud
je suis là c'est chez moi
inondé de soleil
les enfants escaladent les cartons
les parents enchaînent les bouteilles
les sourires
soirée parmi les soirées
j'ai ma place
ici autant que là-bas
mais c'est ici
que je me reconnais
va savoir pourquoi
va savoir pourquoi
pas si tard
soixante-quinze zéro dix-huit
voilà
c'est simple
I'm back
comme si j'avais toujours habité là
ma sœur d'élection
énonce à haute voix
:
ce sera plus simple
pas besoin de déplier le canap'
toi là-bas ça aura été
comme des vacances
c'est l'évidence
Je suis là
j'avais juste besoin de mûrir
ici chez moi
chez moi
- pour de bon
j'ai pas encore réalisé
mais ces murs sont les miens
(-25 ans)
pourtant au moment de signer
déjà prête à me barrer
puis coup de blues au bord de la Seine
comme le champ des possibles soudain restreint
à cette vie urbaine trépidante
vite je rentre et j'oublie
lendemain j'arrête pas
trois jours à peine
déjà s'éloignent
les immenses plages de vacuité
de l'inertie du sud
je suis là c'est chez moi
inondé de soleil
les enfants escaladent les cartons
les parents enchaînent les bouteilles
les sourires
soirée parmi les soirées
j'ai ma place
ici autant que là-bas
mais c'est ici
que je me reconnais
va savoir pourquoi
va savoir pourquoi
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