Les mouches qui se jettent contre les vitres
jamais brisées
écran violent
des désirs qu'on s'interdit
les coutures craquent
je ne peux me faire croire à rien
même en faisant l'amour avec un autre homme
cœurs brisés
rencontre d'entre-deux mers
consolation aux écueils aiguisés
c'est au premier qui replongera vers son fantôme
enfin le mince message du désarroi ranime la voix aphone depuis des jours
en pleine fuite au monde des impossibles
qu'espérer
sinon le sens et le courage de s'arracher au mauvais sort
je suis le passeur des oiseaux égarés
leur rendre des ailes
je suis le passeur condamné à errer
d'une rive à l'autre
où jamais je ne débarque
laissez-moi débarquer
mardi 20 mai 2008
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