O le bonheur matinal de partager un thé d'avant l'aube sourire yeux battus - 8h la salle indigente envahie de lumière orange, ciel à la Magritte, au ras des vitres sinue la ligne lointaine d'un ruban d'immeubles et de cimes d'arbres décharnés - 13h marbres du Louvre - soupe épicée du Japon, confidences feutrées et rapides d'amitié resurgie d'il y a longtemps entre midi et deux dans une grande cantoche d'Orient
15h retour
(signes d'apaisement)
jeudi 31 janvier 2008
vendredi 18 janvier 2008
Presque une panne.
Bientôt, au bord de la route, peut-être que je retrouverai une minute ou deux pour goûter l'air du large, parce que là je suis en train d'oublier. Sous l'éternel même prétexte : pas le temps. L'impression que le temps m'échappe. Frustration des moments perdus, des impossibles vies parallèles. Donc la concrète même s'escamote.
Et pourtant
ce cap
qui accède à un statut crucial
En pleine contradiction
avec l'ambition de légèreté
volatilisée
dans je ne sais quel précipice de la conscience
ventre verrouillé
faut-il qu'il se risque à palpiter pour que je me sente là maintenant
qu'il se risque à recevoir ce qu'apportent les saveurs de la jouissance
y a-t-il toujours enfouie au fond de lui l'impérieuse nécessité de souscrire à la fécondité
oui
contradiction soit
que j'ignore ces appels
que j'ignore que mon corps et mes sens se sont taillés la belle par-dessus la barrière intérieure
alors : que je les apprivoise encore, coupée un peu de moi-même
coupée des rythmes secrets féminins
je ne sais pas
si c'est possible
sans tomber la barrière
à moins qu'elle ne se fasse oublier
- à quelles profondeurs sont plantés les désirs -
lesquels préserver et lesquels déjouer
tout ça pour que la vraie vie soit celle qui défile
ni celle de demain
ni celle d'hier
mais le temps est maussade
l'ennui ! s'installe.
comme d'hab, je m'acharne en vain sur une porte de sortie
du coup c'est pas la bonne
mais ici, peut-être...
me sentir des ailes.
Bientôt, au bord de la route, peut-être que je retrouverai une minute ou deux pour goûter l'air du large, parce que là je suis en train d'oublier. Sous l'éternel même prétexte : pas le temps. L'impression que le temps m'échappe. Frustration des moments perdus, des impossibles vies parallèles. Donc la concrète même s'escamote.
Et pourtant
ce cap
qui accède à un statut crucial
En pleine contradiction
avec l'ambition de légèreté
volatilisée
dans je ne sais quel précipice de la conscience
ventre verrouillé
faut-il qu'il se risque à palpiter pour que je me sente là maintenant
qu'il se risque à recevoir ce qu'apportent les saveurs de la jouissance
y a-t-il toujours enfouie au fond de lui l'impérieuse nécessité de souscrire à la fécondité
oui
contradiction soit
que j'ignore ces appels
que j'ignore que mon corps et mes sens se sont taillés la belle par-dessus la barrière intérieure
alors : que je les apprivoise encore, coupée un peu de moi-même
coupée des rythmes secrets féminins
je ne sais pas
si c'est possible
sans tomber la barrière
à moins qu'elle ne se fasse oublier
- à quelles profondeurs sont plantés les désirs -
lesquels préserver et lesquels déjouer
tout ça pour que la vraie vie soit celle qui défile
ni celle de demain
ni celle d'hier
mais le temps est maussade
l'ennui ! s'installe.
comme d'hab, je m'acharne en vain sur une porte de sortie
du coup c'est pas la bonne
mais ici, peut-être...
me sentir des ailes.
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