J'ai suivi les idées des amis
on est partis
dans les plaines bleues
sous les nuages filocheux
sourires indécrochables
gros émoi grosse fatigue
j'avais bien visé, l'accueil était à point
souriant
comme la chambre
comme la vie quand elle sonne juste
bons vivants bâtons rompus
tâtonnements des corps qui s'accordent
des valeurs qui s'affirment
du mauvais goût qui s'assume
pas de sujet éludé
(des points de suspension)
dimanche 24 avril 2011
mercredi 13 avril 2011
mardi 12 avril 2011
Et le coup de talon.
L'ostéo m'avait prévenue : ça va déménager
et en effet
gros sanglots désespérés du soir
au matin écrire une lettre que je ne donnerai pas
le chevalier remporte son permis monture d'acier
j'ose
balancer le grand deal
parce qu'attendre ce ne sera pas possible
il dit non
normal
(tristesse)
sur le balcon des fumeurs il y a une jeune femme qui m'écoute à gros bouillons de soleil
le mistral, colère, emporte les voix et les poussières à 18h
je rentre
dans l'ombre
désormais familière : déroute
angoisse
je suis là je me dis
d'avoir vu dans le ciel une traînée rosie
prendre soin
dans le miroir ce visage a une féminité de force et de douceur
fini rigidité fragile
puis
aux jambes immergées dans l'eau odorante
une voix s'adresse qui vient de loin
qui a l'optimisme insolent des vingt ans et qui dit
c'est pas fini
et même :
c'est peut-être là
que tout commence
(comme dit celle qui danse)
soudain j'y crois
malgré moi
(ça ne m'appartient pas)
j'ai posé les armes
et annoncé la couleur
chevalier, à toi de jouer
la conquête vient de commencer
je me méfie d'y croire
mais d'y croire je revis
de nouveau le monde virtuel a du sens
bientôt la real life will be back
une chute c'est pas la fin de partie
L'ostéo m'avait prévenue : ça va déménager
et en effet
gros sanglots désespérés du soir
au matin écrire une lettre que je ne donnerai pas
le chevalier remporte son permis monture d'acier
j'ose
balancer le grand deal
parce qu'attendre ce ne sera pas possible
il dit non
normal
(tristesse)
sur le balcon des fumeurs il y a une jeune femme qui m'écoute à gros bouillons de soleil
le mistral, colère, emporte les voix et les poussières à 18h
je rentre
dans l'ombre
désormais familière : déroute
angoisse
je suis là je me dis
d'avoir vu dans le ciel une traînée rosie
prendre soin
dans le miroir ce visage a une féminité de force et de douceur
fini rigidité fragile
puis
aux jambes immergées dans l'eau odorante
une voix s'adresse qui vient de loin
qui a l'optimisme insolent des vingt ans et qui dit
c'est pas fini
et même :
c'est peut-être là
que tout commence
(comme dit celle qui danse)
soudain j'y crois
malgré moi
(ça ne m'appartient pas)
j'ai posé les armes
et annoncé la couleur
chevalier, à toi de jouer
la conquête vient de commencer
je me méfie d'y croire
mais d'y croire je revis
de nouveau le monde virtuel a du sens
bientôt la real life will be back
une chute c'est pas la fin de partie
dimanche 10 avril 2011
Dans le vent face à la mer
étale
toute l'étendue du ciel derrière ton œil brillant
j'ai fini par lâcher le morceau
plus pragmatique que jamais
pour que tu puisses couper court tant qu'il est encore temps
tous les trucs tue-l'amour
je les ai dits
pour que tu puisse t'enfuir en courant
et
non
tu as été sincère
au moins autant que moi
on en est toujours au même point
qui consiste à ne pas savoir quoi faire
de cette nouvelle donnée
dans nos trajectoires exotiques
l'une pour l'autre
et qui nous surprennent
et qui nous séduisent
comme dans la vie et dans les films,
le poncif absolu :
l'amour vient d'où on ne l'attend pas
comme une bonne blague
dans le jeu de quilles
j'en rigole moi-même
et je m'observe m'attendrir
et soupirer de son absence
avoir quinze ans dans ses bras
et des envies de bonheur
de mer
de voyages
de corps aimants
de petits plats
de quotidien
(tu es d'un autre monde et je m'y sens bien)
étale
toute l'étendue du ciel derrière ton œil brillant
j'ai fini par lâcher le morceau
plus pragmatique que jamais
pour que tu puisses couper court tant qu'il est encore temps
tous les trucs tue-l'amour
je les ai dits
pour que tu puisse t'enfuir en courant
et
non
tu as été sincère
au moins autant que moi
on en est toujours au même point
qui consiste à ne pas savoir quoi faire
de cette nouvelle donnée
dans nos trajectoires exotiques
l'une pour l'autre
et qui nous surprennent
et qui nous séduisent
comme dans la vie et dans les films,
le poncif absolu :
l'amour vient d'où on ne l'attend pas
comme une bonne blague
dans le jeu de quilles
j'en rigole moi-même
et je m'observe m'attendrir
et soupirer de son absence
avoir quinze ans dans ses bras
et des envies de bonheur
de mer
de voyages
de corps aimants
de petits plats
de quotidien
(tu es d'un autre monde et je m'y sens bien)
vendredi 8 avril 2011
C'était le risque, oh là là (quel délice)
un collègue probablement nous capte à s'envoyer des textos sous la table, et des sourires en coin
alors, tu continues le jijitsu ? avec malice dans le couloir
le soir l'imaginaire peuplé de langueurs entre deux pages je reçois
quelques lignes
c'est tout simple
je l'invite
il vient
d'un peu loin
chevalier au destrier mécanique
juste pour ça
partager mon sommeil
me serrer dans ses bras de judoka
combler les temps de chasteté contrainte
dans le festin charnel
le goûter des sens
la chaleur des corps liquides la nuit
on prend de mauvaises habitudes je lui dis
on va être tristes à la fin
moi c'est trop tard
je le suis presque déjà
ton univers de jeune homme est ici à construire
et le préavis de mon compte à rebours est déposé
Nouvelle vie - 3 mois
Ça ressemble à la fatalité mais ça ne l'est pas
Je ne resterai pour rien au monde ici
et n'aurais jamais succombé à ce style de garçon
si le temps ne m'était compté
or
toutes les surprises sont possibles
tous les codes sont bousculés
mon snobisme est chahuté
son sourire sa beauté son humour et sa simplicité
sa sensibilité sa curiosité sa sensualité
et mon cœur d'artichaut
cuit à feu doux
un collègue probablement nous capte à s'envoyer des textos sous la table, et des sourires en coin
alors, tu continues le jijitsu ? avec malice dans le couloir
le soir l'imaginaire peuplé de langueurs entre deux pages je reçois
quelques lignes
c'est tout simple
je l'invite
il vient
d'un peu loin
chevalier au destrier mécanique
juste pour ça
partager mon sommeil
me serrer dans ses bras de judoka
combler les temps de chasteté contrainte
dans le festin charnel
le goûter des sens
la chaleur des corps liquides la nuit
on prend de mauvaises habitudes je lui dis
on va être tristes à la fin
moi c'est trop tard
je le suis presque déjà
ton univers de jeune homme est ici à construire
et le préavis de mon compte à rebours est déposé
Nouvelle vie - 3 mois
Ça ressemble à la fatalité mais ça ne l'est pas
Je ne resterai pour rien au monde ici
et n'aurais jamais succombé à ce style de garçon
si le temps ne m'était compté
or
toutes les surprises sont possibles
tous les codes sont bousculés
mon snobisme est chahuté
son sourire sa beauté son humour et sa simplicité
sa sensibilité sa curiosité sa sensualité
et mon cœur d'artichaut
cuit à feu doux
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