dimanche 3 juillet 2011

Ils sont partis
pas si tard
soixante-quinze zéro dix-huit

voilà

c'est simple

I'm back

comme si j'avais toujours habité là

ma sœur d'élection
énonce à haute voix

:

ce sera plus simple
pas besoin de déplier le canap'
toi là-bas ça aura été
comme des vacances

c'est l'évidence

Je suis là

j'avais juste besoin de mûrir

ici chez moi

chez moi
- pour de bon

j'ai pas encore réalisé

mais ces murs sont les miens
(-25 ans)

pourtant au moment de signer
déjà prête à me barrer

puis coup de blues au bord de la Seine

comme le champ des possibles soudain restreint
à cette vie urbaine trépidante
vite je rentre et j'oublie
lendemain j'arrête pas

trois jours à peine
déjà s'éloignent
les immenses plages de vacuité
de l'inertie du sud

je suis là c'est chez moi
inondé de soleil
les enfants escaladent les cartons
les parents enchaînent les bouteilles
les sourires
soirée parmi les soirées

j'ai ma place
ici autant que là-bas
mais c'est ici
que je me reconnais
va savoir pourquoi

va savoir pourquoi

7 commentaires:

secondflore a dit…

(l'association de quartier vous salue bien ^)

D. a dit…

Et les voisins du soixante quinze zéro vingt aussi...

dérobée a dit…

Quel accueil ! Grand merci et à très bientôt dans l'un des lieux stratégiques de ces deux quartiers d'anthologie, une coïncidence est si vite arrivée...

secondflore a dit…

Quelque part entre l'Humeur vagabonde et la Timbale, par exemple...
(j'ouvrirai l'oeil^)

dérobée a dit…

Aussi précisément localisée : à ce stade, on ne pourra même plus vraiment parler de hasard...

mb a dit…

je viens souvent à paris, je n'attendrai pas la coïncidence, je te préviens...

dérobée a dit…

Julip : n'hésite pas, ce sera un plaisir, je te préviens