mardi 4 mars 2008

Est-ce le terrible signe de la défaite ?! Quelle poisse. "Je cherche le contre poison" me suis-je écrit ce matin à l'intérieur d'une enveloppe déchirée. L'angoisse. Cœur battant, larmes irrépressibles, incompréhensible tuerie de l'amour qui engendre cette faim même, ce gouffre d'une seconde insurmontable au goût d'abandon - parfaitement injustifié, allure de caprice. Est-ce le déni même de ce qu'il est, celui que je prétends aimer ? Est-ce la légitime exigence de la moitié de couple que je représente ? Oui mais ne puis-je pas formuler ça dans la légèreté, la distance... Non, puisque je me fais surprendre moi-même par l'impatience, la fatigue, l'impétueuse dévoratrice qui gronde à l'intérieur - la gosse qui a besoin d'être protégée, oh non non non c'est pas comme ça que je !

Est-ce le terrible signe de la défaite, ou le passage obligé au goût de gueule de bois. Oui il est question de disponibilité intime, telle qu'on se rencontre encore. Qu'on (Que tu) cesse(s) de regretter ces temps bénis de fougue qui ne sauraient revenir qu'à la faveur de ma légèreté et de ta présence aimante. (en un clin d'oeil du reste.) (peut-être)

effroi de ces affreux règlements de compte en larmes. J'aurais voulu ne plus jamais connaître ça, et je fonce avec fracas dans le mur.

Mais quand je t'attends, je me réveille en sursaut, je cauchemarde. Et pourtant c'est seulement quand tu es là, jamais quand tu es absent. Je cauchemarde quand j'attends un homme présent. Tu ne m'échappes jamais autant. De quoi ai-je peur au fond.

J'ai à l'intérieur une arme. Une sensibilité aiguisée à fleur. Sais pas comment l'amadouer sans l'étouffer, l'amour avec. Sais pas comment éviter qu'elle ne saigne à blanc qui l'éveille et la nourrit.

Aucun commentaire: