mercredi 9 avril 2008

Libérée, provisoirement ? de la tension qui me pousse vers toi / contre toi

je peux te crier
silencieusement

en pleine page mais en plein vent
en pleine mer

ailleurs que dans tes fragiles tympans

MON AMOUR
et
MA COLÈRE

Au grand dam des dames déçues de se damner d'homme en dommage
vous messieurs
toi, sinistre individu,
aimé comme malgré ces manies galopantes et ces fuites d'air dont je ne connais que trop bien l'essoufflement

du revers de la main
tu m'escamotes
avec remords encore

et j'écoute ton souffle
comme si la vie de l'illusion en dépendait
incapable d'y renoncer
de l'abandonner aux grands espaces
figée d'effroi à l'idée de l'étouffer
tourmentée d'espoir et d'attente
d'un air qui me ranime
d'un petit air enfui
de la balade contée à la dame des temps jadis
sur le mode de l'éloge de ses yeux qui pétillent
bouleversée de me perdre aimée
de ne plus rayonner mes regards embués dans la brume des reflets
Narcisse délaissé

j'attends
fin d'une époque
adieu la grâce.

j'attends que tu reviennes sur ces rives de ton propre gré

3 commentaires:

Anonyme a dit…

chouette la bannière !

derobee a dit…

A Clairobs' : oui, les murs ont des oreilles...
A Julip : c'est toujours ici (maintenant) que tout commence...
Et pour Berlin, non, non, rien, sauf en coup de vent, seule, en mai 2006.
J'en parlerai à l'occase. Pour l'instant : Paris encore, mais plus pour très longtemps.
Retour prévu A LA MER et à ses horizons. A ses inspirations.

Anonyme a dit…

je reviens de barcelone... j'avais oublié mon appareil photo à la pension qu'on a prise dans le barrio chino dans une rue ou c'était vraiment la misère de la prostitution...
sur la plage, le soir c'était tellement, incroyablement beau...
j'ai dit aux enfants, tant pis je l'écrirai...
y a plus qu'à...