vendredi 2 avril 2010

la cuisson des trucs à l'eau, toujours d'une durée approximative
du blé au pistou, vraiment une fin de frigo
en attendant la fête
alors, plutôt plan plan ou, comme j'aimerais, fofolle ?
comme ce soleil bien printanier
comme ces vacances que je me paye, là
en tournée méditerranéenne
ouvrir les digues
et entretenir les amitiés
dans les villes que j'aime
sans oublier
que toute cette fragilité
mon dépit
ma solitude
ça prend du temps il faut s'en occuper
avec douceur et bienveillance
réagir au moindre coup de blues parce que la cicatrice est fraîche on a beau faire
oui tu vois on ne peut pas faire fi d'un si grand amour comme si ce n'était rien
qu'une rupture
rien qu'une rupture
comme l'ont complaisamment insinué les maladroits qui n'ont jamais vécu ça
rien qu'une rupture
et rien qu'un célibat
souvent la tête en avance sur le corps aux émotions
je les brusque
c'est pour ne pas tomber
anxieuse

la blessure même me constitue
sans me priver de moi-même

se réjouir tout en pansant ses plaies
oser les approches, curieuse même échaudée
c'est ça continuer

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