lundi 12 octobre 2009

A croire que je ne me dérobe plus, je m'enrobe.
A pieds joints dans les réseaux sociaux, connexions tous azimuts, pour le taf, oui, puisque d'évidence tout passe definitely par là.
Et donc le reste aussi. Le reste s'engouffre dans les statuts, les commentaires, les liens. Très ouvert et très normatif. Consensuel et foutraque.
J'aime bien partager, j'aime les bons mots, le rebondissement. Être au courant, pour sortir le nez dehors, et continuer à établir les liens, au hasard après tout : ce soir aux grandes tables, je suis partie seule et ça n'a pas duré, très informel en définitive, tout ça.

Mais la belle cubaine nous avait gâtés, faut dire, en guise de lecture-performance elle a fait à manger pour tout le monde, aux bougies, cuba libre à flot et salsa au ryhtme des maracas.

Festivités : youpi !

Dans dix jours envol pour I.

en attendant, je m'aperçois que j'entame la grande et nécessairement abrupte période de célibat. Bon, faut que je me souvienne. Anticiper les chutes. Se donner un an, pas d'impatience. Prendre ça comme des vacances de couple. Séduire dans un éclat de rire, et regarder tout ça du coin de l'œil. Légèreté, plaisir, générosité. Indépendance et fermeté.

Ma saison portes ouvertes.

2 commentaires:

julip a dit…

lu d'un coup ces quelques billets, éloignée d'internet que j'ai été...
...
et je ne perds aucun de tes mots
...
j'ai pris la berline pour filer, seule, loin, (enfin à la mesure de quelques jours), et c'était bien...
...
maintenant atterrir et prendre ce tournant qui ne produit aucun désir d'écrire...

dérobée a dit…

chouette, cette escapade, comme tu as bien fait... Le seul truc dommage, c'est de ne pas te lire pendant ce temps... Merci d'avoir fait signe !