Retour au soleil, réjouie même, oui.
A Paris les frimas te calfeutrent et l'emportent sur l'insouciance estivale, mais j'ai tombé les couches une à une en rentrant, il fait encore un temps à baignades, c'est bien vrai ce qu'on dit.
J'ai peur de mes fantasmes.
Peur et envie du dépaysement de ton corps inconnu
Pas de message aujourd'hui - pour l'instant
et c'est tellement ténu, ce fil virtuel, que s'il se rompt
plus rien
ne légitime
l'attente
et oserais-je envoyer de telles lignes ?
(Oui peut-être
pour les frissons de l'audace)
mais
je sais bien à quel point le fantasme fait rempart contre la solitude
contre la fragilité
contre la nostalgie
me détournent de la grosse affaire bouleversante
et que si le fil se rompait
ce serait une bien grosse connerie d'attendre quoi que ce soit
- mes trésors de patience sont un nid d'illusions
en attendant
j'ai déménagé la machine multipolaires où s'engouffrent tant de temps, de rêves et de savoir
dans la lumière du salon
pour laisser place à quelqu'un qui a presque l'âge de ma mère
c'est bien
j'avais un peu peur mais c'est parti pour être simple
allez
un peu de travail tout de même
pour la route
je m'y colle
lundi 5 octobre 2009
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