juste ça ne cesse pas
réactions en chaîne
pourtant je te jure j'y mets un tact, une sincérité, un respect...
c'est sans doute qu'à exprimer enfin, correctement, ce qui me convient
ce qui me paraît évident
ce qui coule de source, même
(oui je peux bien m'enquérir de droits concernant quelque chose que j'écris,
oui je peux m'avouer affectée par dix ans d'insultes fraternelles et avoir le droit de refuser ça sans être punie par le père vexé au point de ne pas franchir le seuil de son territoire,
oui si j'héberge trois semaines une vieille copine il n'est pas anormal que je lui expose a posteriori mon regret qu'elle n'ait jamais pris l'initiative ni des courses ni de la bouffe,
enfin oui si mon ex me donne des nouvelles superficielles je peux lui dire que je n'en vois pas l'intérêt)
je reçois toute leur rancœur en boomerang dans les dents
tenir bon,
je me répète
tenir bon
mais ça va, là, de jouer l'héroïne
il reste encore des gens pas trop loin de moi
mais quand même
nuls bras où s'épancher
nuls bras où un peu flancher
tout ce bordel
il faut juste croire que c'est la seule voie
juste battre les flancs de la confiance
c'est quand même la méthode par le vide
et ça fait mal
j'oppose le bon sens à leurs réactions
mais une fois revenue à moi
à plat
à plat
putain ça finira quand
mardi 23 février 2010
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3 commentaires:
je serai plus prêt, je te prêterais mes bras. vrai de vrai.
Tu sais, ça a l'air fou - et en venant ici, en l'écrivant, je m'en rends compte : depuis toutes ces années... tu es l'une de mes plus intimes. MERCI pour tes mots, vraiment (un soupir, une larme) Comme ce sera étrange (ou évident ?) : la rencontre.
vivement! d'ici là, je déchire un peu le voile, juste pour dire, et je t'embrasse
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