dimanche 21 février 2010

Tirer sur la corde sensible jusqu'à l'usure
une semaine recluse et même pas complètement

avec deux trois règlements de compte bien épuisants
tenace, je persiste à me persuader que ça y est
enfin
la dernière ligne droite

et hier soir sans conviction j'allais boire un verre avec une nana
dont je connais les dérives mais avec qui, depuis le temps,
la distance est juste

quand je me suis retrouvée au beau milieu d'un bal
oh là là le cadeau
et hop je me suis lancée dans les premiers bras d'homme à ma portée
c'est très simple pour ça, la danse
très simple
je me sentais pourtant gauchie intérieurement
mais à un moment j'ai reçu une tendre bise de remerciement
dommage qu'une sylphide se soit empressée de prendre ma place
de toute façon après j'ai observé ce cavalier aux yeux clairs
pour décider qu'il n'était pas nécessaire de l'entreprendre plus que de raison

voilà j'ai persisté dans mon entreprise grincheuse et flemmarde d'exigence
mais c'est aussi que je laisse encore du temps couler
pour me déprendre de celles qui me sont devenues trop proches
pour me nettoyer l'esprit à la tisane detox
pour être de nouveau seule chez moi
pour m'appartenir à nouveau

1 commentaire:

julip a dit…

c'est bien la distance juste, la danse juste aussi
pensées...