mardi 26 janvier 2010

Il y a de la bonne humeur
j'incline à la dérision

un peu fraca
ça turbine en sourdine insomniaque

mon épreuve semble passée
(la vieille copine à héberger, ses problèmes, et l'espèce de dette traînée depuis que je lui ai refusé il y a quelques années la cohabitation)
ENFIN SEULE !

Je la craignais, je la savoure :
la solitude
mes pénates quelques temps pour moi seule
danser dans mon salon

paraît que je dégage détermination
sérénité
(sensualité, les collègues pour rire machos tendance carnassiers à la vue d'un bout de collant entre botte et jupe)
oui bon j'assume pas complètement mais l'audace, hein

toujours dans l'entre-deux flou où l'une de moi aspire encore aux amours passées
sous le joug des coïncidences intellectuelles
qui m'ont sauvée
mais ne sont pas tout de moi

et que je vais sagement ranger dans le tiroir de l'enfance de l'âme

les écorchés vifs
les cris jetés au vent, à la page, à la scène
m'émeuvent, oui

mais cesser de céder aux sirènes
je répare mon bateau

3 commentaires:

julip a dit…

la coque, les mâts, la voile?

dérobée a dit…

Oui ! Tout !!

dérobée a dit…

Julip, je ne savais pas trop où te recommander la lecture de ce livre (parfois dérangeant, et pas léger, mais d'une écriture précise sur l'intimité crue.)
L'absence d'oiseaux d'eau (Emmanuelle Pagano, POL)
J'ai pensé à toi. Mais tu es plus gaie.