Ce qui est en train de se passer
(Wouah)
La vérité c'est que ce n'est pas en un claquement de doigts
Mais tout s'agence là maintenant, alors
c'est fou ça
Tout espoir en suspens dans le grand vent de Provence
l'écoute attentive ou rêveuse des lectures des questionnements
de la vie dans les livres
je croise des plumes familières
c'est un vent de sympathie qui règne
avec F on a tout étalé un matin au café (le nécessaire respect, adieu ambiguïtés, son rôle dans l'écriture)
c'était simple comme bonjour
et après tout a roulé
mais alors :
tranquille
là, ce soir, on a clos le festoche tous les deux
fait rire l'assistance
avec ces petites histoires glanées parmi les gens
alors voilà on partage ça
putain quelle belle transition
entretemps
le silence du grand jeune homme qui fait l'objet de mes fantasmes
soudain resurgis des limbes, intenses et délicieux
et douloureux (bouleversants)
depuis mercredi où l'après-m a fait monté la sauce à coup de textos
jeudi à contretemps
ça me fait bouillir à l'intérieur, une seule ligne, une pensée
et hier flippe totale, la mise en joue
je finis par craquer
Que me vaut ce silence ?
(Quitte à tout foutre par terre en chieuse de meuf au taquet)
avec douceur il me répond
il s'apprêtait à m'envoyer des baisers enflammés
que juste parfois il est silencieux
mais ça alors
ça alors
c'est donc si simple
on peut se dire ces choses-là
au bout de quelques jours
à distance
sans se connaître ou presque
aujourd'hui il se réjouit du petit succès succinctement évoqué dans l'écran du mobile
jusqu'à présent je me disais ouais ouais
joli cœur de dragueur
les mots : du vent
surtout ne pas s'en payer
La Sauveuse à qui je finis par tout déballer
me défie
des faux semblant
et des excès précipités
mais en fait
en fait
ça se pourrait bien qu'il y ait
derrière tout ce virtuel
de la sincérité
lundi 27 septembre 2010
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2 commentaires:
bien pour F., moraliste que je suis, je crois comme pas permis dans les vertus du dialogue, je méprise un peu ceux qui le fuient... même si parfois, j'en suis...
je crois qu'il y en a plus souvent, de la sincérité, que de la perversité...
oui, oui, oui !
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