lundi 27 septembre 2010

Ce qui est en train de se passer

(Wouah)

La vérité c'est que ce n'est pas en un claquement de doigts

Mais tout s'agence là maintenant, alors
c'est fou ça

Tout espoir en suspens dans le grand vent de Provence

l'écoute attentive ou rêveuse des lectures des questionnements

de la vie dans les livres

je croise des plumes familières
c'est un vent de sympathie qui règne

avec F on a tout étalé un matin au café (le nécessaire respect, adieu ambiguïtés, son rôle dans l'écriture)
c'était simple comme bonjour
et après tout a roulé
mais alors :
tranquille

là, ce soir, on a clos le festoche tous les deux
fait rire l'assistance
avec ces petites histoires glanées parmi les gens
alors voilà on partage ça
putain quelle belle transition

entretemps
le silence du grand jeune homme qui fait l'objet de mes fantasmes
soudain resurgis des limbes, intenses et délicieux
et douloureux (bouleversants)
depuis mercredi où l'après-m a fait monté la sauce à coup de textos

jeudi à contretemps
ça me fait bouillir à l'intérieur, une seule ligne, une pensée

et hier flippe totale, la mise en joue
je finis par craquer
Que me vaut ce silence ?
(Quitte à tout foutre par terre en chieuse de meuf au taquet)
avec douceur il me répond
il s'apprêtait à m'envoyer des baisers enflammés
que juste parfois il est silencieux

mais ça alors
ça alors
c'est donc si simple
on peut se dire ces choses-là
au bout de quelques jours
à distance
sans se connaître ou presque

aujourd'hui il se réjouit du petit succès succinctement évoqué dans l'écran du mobile
jusqu'à présent je me disais ouais ouais
joli cœur de dragueur
les mots : du vent
surtout ne pas s'en payer

La Sauveuse à qui je finis par tout déballer
me défie
des faux semblant
et des excès précipités

mais en fait
en fait
ça se pourrait bien qu'il y ait
derrière tout ce virtuel

de la sincérité

2 commentaires:

julip a dit…

bien pour F., moraliste que je suis, je crois comme pas permis dans les vertus du dialogue, je méprise un peu ceux qui le fuient... même si parfois, j'en suis...

je crois qu'il y en a plus souvent, de la sincérité, que de la perversité...

derobee a dit…

oui, oui, oui !