c'est rien, c'est juste un brin de désespoir, ça va passer, non non rien, je travaille dessus, je te jure, la preuve j'ai vu Le rayon vert de Rohmer pour faire mûrir, pour faire bouger les lignes. Ce kitsch émouvant autour de la solitude exigeante et patiente et somme toute si naturelle.
Tu veux tout toujours trop vite.
Eh bien oui.
Tout.
Toujours.
Trop.
Vite.
Déjà qu'on m'a quittée, en plus il faudrait que je sois patiente ?
Que j'accepte le célibat avec entrain, que je vive une super vie indépendante ?
Oui oui d'accord.
Que j'évite de penser à un type que je m'interdis d'appeler par fierté.
Alors que je sais très bien que ce serait compliqué de toute façon.
Eh ben merde.
C'est pas parce que c'est normal,
cette confusion,
et le temps qu'il faut pour se reconstruire
solide équilibrée tout ça
que c'est
facile
dimanche 22 novembre 2009
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