samedi 21 novembre 2009

Elle me dit : "Ce que je comprends, c'est qu'il se barricade. Ce sont deux solitudes qui se sont rencontrées. Il y a eu des confidences, ce n'est pas anodin. Les choses s'éclairciront à la deuxième rencontre.
- Oui moi aussi j'ai peur d'ailleurs. C'est finalement plus important que je ne voulais l'avouer. Mais peut-être juste une transition. Enfin si on croit aux signes il fallait qu'on se rencontre de toute façon.
- Ah oui moi j'y crois, c'est sûr.
- Voilà, j'ai appris qu'une copine l'avait hébergé, à Paris, il y a un an, complètement par hasard, un plan couch surfing, et j'étais chez elle ce jour-là, on est parties avant qu'il n'arrive. Elle en avait pas mal parlé, et cette histoire je ne m'en souvenais absolument plus, comment faire le lien d'ailleurs, aucun rapport. Quoi qu'il en soit on s'est peut-être quand même rencontrés trop tôt. Enfin bon c'est toujours trop tôt.
- Oui, et vous vous réservez peut-être pour quelque chose de mieux, où il y aura moins de questions.
- Tu crois, quelque chose de mieux ?"

Je cracherais dans la soupe comme ça, moi ?
Certaines théories de la métempsychose et de la psychologie évoquent pourtant le retour des mêmes situations, pour leur faire, enfin, un sort. Alors quoi ? Encore un que je devrais persuader de sauter le pas ? Pour quoi faire ? Essuyer des plâtres, encore ?
M'en fous, au moins je crois avoir compris les enjeux : ce faux je m'en foutisme me pesait, or c'est probablement un silence éloquent. Désormais, il y a la part du hasard, certes, mais aussi quelques cartes à jouer. Ou pas.

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