dimanche 29 novembre 2009

Dix ans que ça n'était pas arrivé : quand tout le monde est parti, seule à ranger !
ça alors.

C'est un bon moment : c'était une bonne soirée. Personne ne se connaissait, tous ne sont pas venus, et comme prévu, c'était plaisant, ces rencontres croisées. Deux enfants pour les cris, démonter le canapé et rapprocher les mamans.

les affinités culturelles, les sourires.

Le vent jette à terre le citronnier nouveau venu sur mon balcon.

La pluie arrive. Rentrer le linge.

Retour à l'écran pour la trace de maintenant. Pour que demain la vaisselle ne soit pas ingrate, mais l'écho des grandes fêtes des vingt ans, où je grattais les vieilles poëles à l'eau froide.

Déjà j'avais succombé une nuit de juin à la douceur de C., dans la brèche de nos déconvenues,
et là
ça recommence
ou : ça peut recommencer
il n'a pas pris le train depuis l'autre bout de la France pour venir ici
comme soudain dans le coin de l'écran il l'a évoqué tout à l'heure
pour me prendre dans ses bras
pour finir ce qui était resté en suspens
il y a plus de dix ans

mais si on devait finir toutes ces ébauches
...
on se raconte ce genre d'histoires
pour redonner du sens à une trajectoire
évidemment c'est agréable
en pleine vacuité
l'horizon des possibles
(encore)

1 commentaire:

julip a dit…

c'est doux, l'après de cette fête...