vendredi 11 mars 2011

La seule ombre c'est qu'au boulot j'attends que les heures passent, un Kosovar arrive on comprend vite, la guerre, sa famille décimée - ce drôle de quotidien où t'apprends ça et tu passes à la suite
même les réus je préfère, les dernières, je soulève les lièvres et je les regarde s'en accomoder
je rentre j'avais oublié le concert
je repars
le beau gosse au violon c'est lui qui naguère avait laissé les tous petits dessins sur la porte d'entrée
ils y sont encore
mais il a oublié
sa nuit ici
moi je n'y étais pas
dans la pénombre son expression de jouissance concentrée
ce truc des musiciens
cette sensualité

bientôt aussi grande fête dans cet endroit immense qui est chez moi
je m'en réjouis
et je regrette déjà
cette atmosphère haïe jusqu'à décider de partir
et comme toutes mes fêtes elle sera totale, joyeuse et mémorable
il faudra casser le dernier verre
de la série offerte à la dernière crémaillère
boucler la boucle
du mauvais œil en déroute

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