dimanche 3 octobre 2010

Retour de bal

pour une fois qu'à Mars il y a foule dans la rue

sans que ce soit des morts bourrés

sensibles au sound system saturé

genre tu peux parler et partout il y a des jeunes détendus

assis sur le rebord de la fenêtre

les bières se partagent et les conversations impromptues

surgissent

l'une des premières nanas de rencontre à mon arrivée ici
son bon sens
attentive

me dit : putain je suis contente qu'on se rerencontre
moi aussi je lui dis

questions de disponibilité, hein

fallait écrire
on m'encourage, ne lâche pas
t'inquiète, au point où ça en est...

chai pas, les gens tu leur dis que t'écris ils sont à fond
c'est bizarre quand même quand on ne les connaît ni d'Eve ni de nulle part

au retour je me mets face à :
est-ce que machin est un homme pour elle (moi)
est-ce qu'elle (moi) est une femme pour lui

non
poudre aux yeux

projection ma vieille
oui mais vas-y
(comme m'y enjoint la vieille copine d'I.
arrivée ici et qui largue le père
de son fils
comme c'est dur)
vas-y prends du bon temps
tu seras belle et mince
et désirable

non mais tu sais moi je fais ça je tombe amoureuse
eh bien tombe amoureuse
et alors ?

bon alors c'est ça
pas se frustrer

roue libre jusqu'en décembre

rendez-vous ici

pour le bilan des pots cassés

pas le choix on dirait

2 commentaires:

mb a dit…

tsss, tsss... le rendez-vous des pots cassés... non mais...

dérobée a dit…

j'ai PEUR, voilà, c'est tout, j'ai bien le droit de le dire, ici...

Mais tu crois que ?
Lui ?
Moi ?

et euh...

enfin toutes ces questions sans épaisseur.

M'en fous j'ai passé la journée à inventer le feuilleton futur du docufiction à I. : "retour sur les lieux du mythe"

Sublimation, ça s'appelle.

(Merci pour tes mots rieurs qui veulent tout dire. Genre : fonce, ma vieille. J'ai bien compris le message. J'y vais, bien sûr j'y vais. N'écoutant que ma déraison téméraire et joueuse.)