mercredi 16 septembre 2009

25.08 est-ce que ça déjoue le sort ? Le cadeau, toute fin des vacs, d’un regard sombre et précis dans le corps d’un éphèbe doux et sensuel, d’un garçon peu disert et bon compagnon, belle gueule et bien né (et bien gaulé). Nuit volée, baume réparateur, rien d’autre, conjurer la solitude et la détresse de la perspective du retour, aux espaces privés du dernier mobilier d’un amour en processus d’extinction. Cette nuit, partager l’intimité prometteuse, délicieuse, d’un jeune homme de mon âge, tempes déjà grisonnantes, marcher la nuit sous la voûte céleste, son corps de luxe, désir ravivé, explorer, montée en puissance, curiosité et étrange facilité des corps à se goûter…

1 commentaire:

julip a dit…

même par procuration, c'est bon...