mercredi 2 septembre 2009

Là il est plus de trois heures du mat' mais c'est important (l'heure du blog dit n'importe quoi)
1er septembre enfin une journée debout pour de vrai, juchée sur les talons
ce matin réveil empêtré pourtant dans la toile accablante
en plus dans la matinale ils servaient la soupe au ministre, désolant
mais
fourmillement familier du boulot retrouvé, ses lassitudes prévisibles et les perspectives joyeuses de menus projets
ça m'occupe
l'acuité de ma fine mouche de collègue qui m'a fait tant de bien hier, encore un clou pour assurer ma confiance vacillante
et la présence des hommes
souriants


ce soir avant de partir boire des verres
un message de l'inconnu : une révérence loyale ; je respire : j'existe
un appel aussi de l'homme que j'aimais, je maintiens la distance de bon aloi avec écoute et sincérité

Le film renversant d'Audiard

retour, je réponds à l'inconnu, sincère et réglo avec des mots coquins quand même pour le trouble
- pour exister
Ne m'oublie pas

retour au monde des tractations affectives
sensuelles

oh là là peut-être vais-je sortir la tête de l'eau

peut-être que de nouveau
je vais m'y croire un peu

saisir par grandes goulées le soleil nonchalant de Marseille
goûter les minutes une à une

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