dimanche 27 septembre 2009

Relire quelques anciens billets
pour me souvenir de la solitude tempérée
agréable

pour mesurer les émotions
pour se fabriquer un nouveau quotidien
sur mesure

où éviter les gouffres de certaines minutes
provoquées par une toute petite négligence amicale
tellement déformée
que la tristesse exige aussitôt consolation
dans les bras de tout ce qui a disparu

dans ce cas
il faut sortir
il faut aller au cinéma
par exemple

il faut écrire à quelqu'un d'autre
il faut se souvenir d'une amie qui revient de voyage
il ne faut pas se dire : c'est nul, je suis seule, pas d'épaule pour m'épancher
adulte seule
c'est un beau modèle d'indépendance
et de loose

2 commentaires:

D. a dit…

Pas sur que ce soit la loose la solitude, c'est peut-être même totalement l'inverse...

dérobée a dit…

Ou pas...
Pas d'hostilité envers la solitude de ma part, j'y investis pas mal de temps en général. Elle est féconde. Mais ne sera-t-elle pas d'autant mieux nourrie si on la retrouve après avoir partagé une intimité, une conversation passionnante, un repas, de la tendresse, du plaisir en fait ?
Si elle n'est pas fatale...
Je sais, le couple aussi ça peut être fatal.
Bon.
On est bien avancés.