lundi 21 septembre 2009

Encore de drôles de rêves cette nuit, que j'ai déjà presque oubliés
ah oui
un peu comme un film, la série de l'été
une mère qui vient chercher sa fille dans un beau coin de campagne, Provence ou Drôme, possible, et puis finalement la fille reste parce que le garçon s'est décidé à la garder auprès de lui
tout le monde applaudit, même la mère est contente, elle dit que comme ça elle n'aura pas à faire la route pour aller très loin, en Bretagne peut-être, là où elles avaient prévu de partir.
Moi je me retrouve accroupie au bord de l'eau à discuter avec ma mère, je me souviens des poignets d'une chemise un peu classe, et il y a une certaine complicité, une certaine entente entre ma mère et moi.
Je lui demande comment faire pour ne pas me tromper encore de voie, pour construire quelque chose avec la bonne personne. Je ne me souviens pas de ce qu'elle me dit, il y a un peu d'amertume, je pose ma tête sur son épaule. Quelque chose qui ne pourrait pas vraiment arriver, en vrai je n'ai rien dit à ma mère, rien de rien, même si elle sait puisqu'elle ne me demande plus de nouvelles du tout de cet homme qui partageait ma vie. Parce que j'ai quand même laissé entendre au début de l'été qu'il ne savait pas ce qu'il voulait.
Et puis je suis dans la campagne, je rencontre les gens de la radio, on va faire une émission à Avignon, il y a des copains curieux de les rencontrer en vrai.

Hier j'ai décidé de mettre à profit la belle énergie du week end, de tous ces spectacles et de tous les gens croisés, de l'automne engouffré dans le quotidien. Éviter l'ultime concert auquel assistait l'immature, même si ça me faisait envie. Samedi soir, on était allés à la chapelle, danse contemporaine et musique baroque. Puissance, émotion, une énergie virile, et M. nous a dit, venez mercredi soir à l'atelier, on parlera après, des projets pour I. et sans se concerter, avec l'immature, on a dit : oui, moi j'ai pensé "tout commence et tout finit par la danse avec lui" et maintenant je me demande si c'est une bonne idée, comme il y a bientôt trois ans je n'étais pas très à l'aise avec cet homme qui me draguait en jouant, il y avait l'ancien amour qui jouait aussi, et comment danser sans arrière-pensée dans tout ça. C'est juste après qu'il m'avait eue. Il s'était interposé, en somme, entre l'ancien amour et moi, alors c'était clair, il savait ce qu'il voulait, j'avais trouvé ça classe, et j'avais pris le risque d'ouvrir de nouveau la boîte de Pandore. Émotions, peurs, vertiges. Mercredi c'est pas pareil mais quand même des fois je vous jure. Tu essaies d'être rationnelle et la vie prend les formes inconséquentes de la création.

Donc hier je suis allée glaner les sons de la ville et du centre expérimental de musique. J'y ai rencontré R., qui m'a invitée à partager l'énorme pot-au-feu qui mijotait depuis la veille dans une drôle de thermos, expérimentale aussi, et j'ai passé une soirée avec des gens sympathiques que je ne connaissais pas, et c'était parfait.

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