mercredi 16 septembre 2009

Des jours comme aujourd'hui, ça recommence à être absurde.
Je suis chez moi, presque j'oublie son existence, en ce moment vivre en compagnonnage avec les débris de vécu, d'espoir et d'amertume.
Quelques mots sur ma table avec des objets disparus.
La voix téléphonique, pas plus d'une minute ou deux.

Mais chez moi, là aujourd'hui
au beau milieu sonore des moteurs des travaux des klaxons des cris des tintements du tramway
quelques notes détournées d'une fanfare
agréables
comme pendant l'été à la terrasse du café
et puis je réalise

ce truc décousu

il répète en bas

à quelques mètres

pour vendredi.



je change de pièce
F. passe

je reviens
et j'entends.

Et alors j'ai beau savoir
qu'on s'en fout bordel
que de toute façon bien sûr il vit merde

juste entendre

malgré les vapes où me plonge le coup de froid qui n'a avec la grippe qu'une lointaine parenté

juste entendre
ça me fait chier
ça me donne chaud

partir loin ou descendre
ou appeler les flics
ou attendre que ça cesse

ou se répéter
de toute façon
de toute façon
c'est un leurre

1 commentaire:

julip a dit…

with you...