Bientôt quatre mois
et ça ne passe pas
ça pourrait être de la complaisance
un défaut de volonté
mais ce n'est pas vrai
je sais que j'en ai de la volonté, toujours
je ne vois pas pourquoi je serais prise à défaut sur ce coup-là
Pas un jour sans vigilance
un vrai combat
mais ça ne passe pas
au mieux, de la diversion
et le pire, je le savais
mais j'en ai la confirmation
pour lui non plus
c'est dur sans
et c'est dur avec
on ne se voit pas, on ne se parle pas : on souffre
et quand on se voit
après, on pense à l'autre
alors...!
alors quoi
il emménage ailleurs
il ne veut plus vivre avec moi
il ne veut pas d'enfant
il ne veut pas donner
je sais tout ça
je n'arrive pas à zapper
discipline de fer
je diffère
je me dis : plus tard
ça va passer, juré
mais ça ne passe pas
c'est noué je ne digère pas
ce week end sa chute sur le coccyx
et moi je me déplace le sacrum
je ne sais pas si ça veut dire qu'on a mal au cul
ou qu'on l'a entre deux chaises
allez, plus tard
ça va passer, juré
sans conviction on s'est dit
on se voit dans un mois
pas de nouvelles
cette fois c'est lui qui dans un souffle
a dit
sauf en cas d'urgence
quoi quelle urgence
oui un gros truc une grosse galère
bien sûr
comme si on ne le savait pas
et dans un mois on sera bien avancés
alors ouais à quoi bon
peut-être juste qu'on s'est sortis ensemble de l'infantilité
et la transition est rude
je le vois bien
il a besoin de se prouver des trucs
genre : habiter tout seul
je n'ai pas le choix
mais c'est insurmontable
je n'aurais absolument pas pu accepter
et pourtant je ne peux pas digérer
d'être sans lui
remettre à plus tard
ça va passer, juré
mercredi 23 septembre 2009
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4 commentaires:
un mec qui sait pas donner, c'est embêtant, embêtant, je me dis...
(le lien, le don, le désir...)
...
mais bon, les théories, c'est sympa mais...
...
mais t'oublies l'homme qui va arriver et avec lequel rien ne sera plus comme avant...
...
et ton immature, là, il pourra être le témoin (ou le parrain)...
...
bon, je suis lourde là peut-être... j'ai cru comprendre que tu l'aim(ais) l'immature... mais en fait, je me fais de soucis, t'as l'air de bien, bien, savoir où tu es et où tu veux pas aller...
Chère toi, tu n'es pas lourde et de toute façon j'ai besoin qu'on enfonce bien le clou... Je ne sais pas où tu as oublié le "pas" dans ta dernière phrase, ce qui change tout - ah les mots... (même si je me doute)
J'ai lâché ce texte et en partant je me sentais limite honteuse d'avouer ça
même si c'est un secret d'alcôve entre la toile, toi et moi
et en dansant envoyer ça bien loin le plus loin possible dans un jeu de jambes
remettre ça, encore, à plus tard
se forcer le passage, à soi-même
oui bien sûr que j'oublie celui qui va arriver, je ne le conçois même pas
c'est un mantra que je me répète dans l'espoir de lui donner corps
je l'aime, l'immature, comme un vol plané en plein ciel
moi, je me sentais honteuse de mon commentaire, genre de quoi tu te mêles, genre les fantômes se touchent pas mais ils pourraient avoir du tact...
mêle-toi, ma belle... (comme si on n'en savait pas déjà tant l'une de l'autre...)
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